Le Bédoulen, couteau de poche créé par Daniel Cerbera, est un pliant sans fioritures ni mécanisme complexe, sans platines ni ressort. Par souci de simplicité il n’est constitué que de l’essentiel : un manche en bois d’essence régionale et une lame forgée en acier au carbone (XC 75 le plus souvent).

Sans rien perdre de ses racines et de son authenticité, le Bédoulen a su évoluer. Il est aujourd’hui décliné en cinq modèles :

En outres quelques objets souvent originaux et parfois inattendus (couteaux à huitres, cure-pipes, tire-bouchons...) se sont inspirés de la forme et de l’esprit du Bédoulen : ce sont les «Goodies du Bedoulen».  

Le Bédoulen possède le charme discret des objets authentiques et la robustesse rassurante des outils faits pour durer. La beauté rustique de sa lame est relevée par la présence d’un guillochage qui a valeur de marque de fabrique et par une magnifique trempe sélective. Son mécanisme d’ouverture, de type piémontais, est minimaliste et efficace.

Chaque Bédoulen est unique, car chaque lame est forgée à la main et chaque manche est façonné en toutes petites séries dans un atelier secret, niché au coeur des collines, quelque part dans la verte vallée qui conduit  de La Bédoule à Cuges les Pins.

Le Bédoulen est né pour être le compagnon des longues marches solitaires au flanc des collines calcaires de Provence, saturées des senteurs de pin et de romarin. Il sait aussi, à l’occasion d’une halte à proximité d’un muret en pierre sèche, surgir de la besace pour partager avec les amis la fougasse aux anchois, le saucisson, la côtelette d'agneau ou le fromage.

Nul doute que Daniel Cerbera, en créant ce couteau, a été inspiré par la formule de Marcel Pagnol, lui aussi enfant ce ces mêmes collines, qui écrivait fort justement : «l’universel, on l’atteint en restant chez soi». Nul doute qu’en le forgeant il s’est également rappelé de la phrase d’un autre Provençal, Jean Giono, qui faisait dire à l’un de ses personnages : «Le travail bien fait est encore ce que j’ai de mieux pour me distraire».